12 leçons partagées —

Une collection de leçons apprises et d'objets dans l'ensemble du réseau de McConnell en 2018

Même si on aime parler d’échec, échouer demeure pénible.

Sur la photo : Un verre d’eau semblable à ceux servis pendant la rencontre nationale des conseillers

On aime beaucoup dire que l’on apprend de nos erreurs, mais il n’en reste pas moins qu’il peut être pénible, gênant et souvent contraire à la stratégie d’échouer. Si nous voulons que la société civile accepte l’échec et tire profit de l’innovation itérative, il faut créer des environnements où admettre l’échec s’aligne avec les intérêts de la personne ou de l’organisme.

Annie et son équipe étaient à mi-parcours dans la réalisation d’un important projet visant à faire l’essai d’une nouvelle méthodologie éducative lorsqu’elles ont pris conscience qu’elles avaient omis de repérer certaines suppositions problématiques comprises dans leur approche. Plusieurs organismes bailleurs de fonds et experts dans le domaine avaient déjà investi une quantité de temps et de ressources considérable dans le projet. Il s’avérait donc extrêmement gênant de mettre tout sur pause, de retarder l’annonce prévue des constats et de repenser la stratégie. Annie a dû prendre tout son courage pour admettre cette erreur durant une rencontre nationale de conseillers. Malgré la déception et un peu de colère, la plupart des partenaires ont continué de soutenir Annie et son équipe, ce qui a permis à ces dernières d’apprendre une leçon utile et d’aller de l’avant.

Annie Kidder

Directrice générale, People for Education

Annie Kidder est la fondatrice et directrice générale de People for Education. La fondation a appuyé le projet Measuring What Matters mis sur pied par cet organisme dans le cadre du programme WellAhead. Celui-ci dirige des travaux de recherche et de sensibilisation importants pour définir ce qu’est une éducation réussie de manière plus holistique et étudier de nouvelles façons de mesurer les progrès vers cette réussite.

Annie Kidder

Directrice générale, People for Education

Annie Kidder est la directrice générale de People for Education, un organisme de bienfaisance indépendant et impartial qu’elle a aidé à mettre sur pied et qui s’efforce d’améliorer l’éducation publique par l’entremise de la recherche, de politiques et d’engagement public. People for Education dirige un dialogue sur le but, la valeur et l’avenir de l’éducation publique. L’organisme noue aussi des liens entre la clientèle à l’intérieur et à l’extérieur du secteur de l’éducation, en plus de fournir des preuves pour tenir la promesse de l’éducation publique et veiller à ce que tous les jeunes aient la même chance de réussir à long terme.

Annie conseille régulièrement les décideurs et décideuses, et le gouvernement. Ses écrits sur l’éducation ont été publiés dans diverses publications. Elle a reçu de nombreux prix, y compris un doctorat honorifique de l’Université York. Elle a donné des conférences au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Afrique et en Amérique du Sud. On la cite souvent dans les médias comme une experte des questions d’éducation. Elle habite à Toronto. Twitter : @anniekidder www.peopleforeducation.ca

Une culture harmonieuse est possible malgré une diversité de tactiques.

Sur la photo : Le jeu de pentominos du fils de Jessica.

Créer une culture de communication ouverte, de respect pour les tactiques de chacun et de relations personnelles honnêtes peut entraîner une collaboration efficace, lorsque nécessaire.

Le Strathmere Group aide les plus grands organismes environnementaux canadiens à coordonner leurs stratégies et leurs communications pour qu’ils soient plus efficaces ensemble. Il s’efforce depuis longtemps de bâtir une culture de confiance et de respect parmi les leaders environnementaux. En 2015, ces travaux ont été bénéfiques lorsque le paysage politique a changé. Fort de cette culture, le Strathmere Group a réussi à s’adapter rapidement au nouveau paysage et à participer à une action efficace et coordonnée visant l’avancement de priorités communes se rapportant aux politiques, et ce, même si les groupes n’avaient pas le même historique en matière d’approches et de tactiques.

Jessica Clogg

Directrice générale et avocate principale, West Coast Environmental Law

La fondation McConnell a rencontré Jessica Clogg alors qu’elle était présidente du Strathmere Group, une des organisations environnementales les plus importantes au Canada. Elle y a assumé un rôle de leadership collaboratif qui a permis au groupe d’obtenir un niveau d’engagement supérieur de la part du gouvernement. Ses travaux en droit autochtone sont aussi inspirants et en harmonie avec le soutien offert par La fondation à John Borrows à l’Université de Victoria.

Jessica Clogg

Directrice générale et avocate principale, West Coast Environmental Law

Jessica Clogg est la directrice générale et l’avocate principale de West Coast. Elle travaille pour cet organisme depuis plus de 20 ans comme avocate en environnement et en droits des Autochtones. Elle y a aussi co-fondé le programme RELAW (Revitalizing Indigenous Law for Land, Air and Water). Jessica affirme qu’elle fait son travail « parce qu’elle aime la terre et croit à la justice ». Ses travaux ont surtout visé à offrir un soutien stratégique et légal aux nations autochtones. Elle collabore avec des leaders autochtones et des membres de la communauté, utilisant leurs lois pour établir les fondements de stratégies efficaces qui serviront à protéger les terres et les ressources, et à catalyser des changements dans la loi canadienne. Jessica détient une maîtrise en sciences de l’environnement et un diplôme en droit de l’Université York. Elle a également reçu une bourse Ashoka pour sa contribution à bâtir des ponts entre les traditions légales autochtones et canadiennes.

L’expression « si seulement les gens pouvaient… » ne fait jamais partie d’une innovation sociale réussie.

Sur la photo : Un urinoir sans la cible qui incite les personnes à mieux viser.

De bons arguments suffiront rarement si votre but est de créer un changement social grâce à un changement de comportement. Il importe aussi comprendre le comportement des gens et de concevoir des solutions qui perturberont leurs habitudes.

C’est une source d’inspiration improbable qui a amené Ben à repenser son approche dans le domaine de la défense des droits des personnes handicapées. Celui-ci avait l’habitude d’enseigner aux travailleurs de soutien à reconnaître les droits de leurs clients, mais cette théorie de changement a été remise en question lorsqu’il s’est rendu à une conférence sur la réflexion conceptuelle chez Pixar. C’est là qu’il a découvert un urinoir dans lequel une petite cible avait été peinte dans la cuve pour réduire les coûts de nettoyage. Cette petite cible s’est avérée beaucoup plus efficace que la signalisation traditionnelle demandant de bien viser installée par les gestionnaires d’installation, puisqu’elle tenait compte du comportement naturel de l’utilisateur. Inspiré par cette source inhabituelle, Ben est revenu à Edmonton et s’est attelé à la création de MyCompass Planning, un système numérique de gestion de dossiers qui aide à humaniser les interactions et orientent les travailleurs de soutien vers des pratiques d’affirmation des droits : une approche qui ressemble plus à une « cible » qu’à une « signalisation ».

Ben Weinlick

Fondateur, Think Jar Collective

Ben Weinlick est un des chefs de file canadiens de l’innovation sociale. Son affiliation avec les organismes Skills Society et Think Jar Collective à Edmonton a aidé à créer ABSI Connect, un partenariat du programme Génération de l’innovation sociale (SiG) et de la Fondation Suncor Énergie. ABSI Connect est un programme de bourses qui vise à bâtir des ponts entre les initiatives sociales, économiques et écologiques qui réussissent à bouleverser le statu quo en Alberta, et à accroître leur impact.

Ben Weinlick

Fondateur, Think Jar Collective

Ben souhaite aider les gens et les communautés à faire face plus facilement et ensemble à des enjeux complexes. C’est pourquoi il a fondé l’organisme Think Jar Collective, a co-fondé MyCompass Planning et occupe un poste de haute direction chez Skills Society, où il dirige la recherche et le développement en innovation sociale. Ben offre de la formation à des organisations et facilite des explorations en laboratoire sur la conception centrée sur l’humain pour les secteurs public et privé, des organismes sans but lucratif et des communautés. Il a reçu de nombreux prix pour les efforts qu’il a déployés au cours des 15 dernières années afin de changer les systèmes au sein d’organisations de services sociaux, notamment le prix Distinguished Alumni de l’Université MacEwan, le prix Community Disability Service Sector Leadership Award du Gouvernement de l’Alberta et le prix Top 40 under 40 du magazine Avenue.

Il faut prendre le temps de revenir à la terre.

Sur la photo : Un panier traditionnel en bouleau.

L’innovation sociale est difficile, car elle force parfois l’innovateur ou l’innovatrice à délaisser les normes et pratiques qui nous maintiennent dans notre statu quo. Prenez donc le temps de lier vos travaux à la terre et aux aînés, puisque leur sagesse vous aidera à trouver la bonne solution.

En 2016, on a donné à Melanie l’immense tâche d’établir le Turtle Island Institute, un projet annoncé en fanfare et suscitant beaucoup d’enthousiasme. Les organismes bailleurs de fonds étaient prêts à commencer les travaux, mais Melanie se questionnait sur la bonne approche. Au risque d’aliéner ces derniers, elle a décidé de prendre du temps pour revenir à la terre et discuter avec des aînés. C’est alors que la bonne façon de procéder s’est révélée à elle. Plutôt qu’un grand bâtiment géré par du personnel, comme cela avait été imaginé à l’origine, le Turtle Island Institute a pris la forme d’un projet plus modulaire axé sur les relations et le prototypage, en partenariat avec des communautés autochtones.

Melanie Goodchild

Agrégée supérieure de recherche en affaires autochtones, ambassadrice et boursière Suncor, The Waterloo Institute for Social Innovation and Resilience (WISIR)

Le travail de Melanie Goodchild à The Waterloo Institute for Social Innovation and Resilience (WISIR) a été une source d’inspiration pour La fondation, particulièrement la manière dont elle a su combiner sa sagesse en tant que leader autochtone (Annishnaabe) et sa compréhension de l’innovation sociale. Elle a également agi comme précieuse conseillère pour le projet Nourrir la santé, qui porte sur l’avenir de l’alimentation dans les soins de santé.

Melanie Goodchild

Agrégée supérieure de recherche en affaires autochtones, ambassadrice et boursière Suncor, The Waterloo Institute for Social Innovation and Resilience (WISIR)

Melanie Goodchild appartient à la nation Anishinaabe et au clan de l’orignal. Elle est membre de la Biigtigong Nishnawbeg dans le nord-ouest de l’Ontario. Elle détient une maîtrise en sociologie et termine actuellement son doctorat en durabilité sociale et écologique à l’Université de Waterloo. Elle est agrégée supérieure de recherche et ambassadrice en affaires autochtones au Waterloo Institute for Social Innovation and Resilience (WISIR). Melanie est aussi conseillère principale des relations autochtones au bureau national de la Croix‑Rouge canadienne. Elle a été l’une des 35 femmes sélectionnées sur la scène internationale pour participer au programme de bourses 2015-2016 de la International Women’s Forum Leadership Foundation. Cela incluait une formation pour les cadres dirigeantes à la Harvard Business School à Cambridge au Massachusetts et dans le cadre du programme Women Leading Global Change à INSEAD à Fontainebleau en France. Elle faisait également partie des 28 Canadiens et Canadiennes sélectionnés par le Peter Lougheed Leadership Institute pour prendre part en juin 2015 à la première Getting to Maybe: A Social Innovation Residency, une résidence de 28 jours au Centre Banff en Alberta. Elle était de retour à Banff en 2016 en tant que mentor. Melanie siège sur le conseil national du Réseau canadien d’étude des risques et dangers (CRHNet) et du Rhizome Institute for the Future of Food (RIFF). Elle agit comme conseillère pour le projet Nourrir la santé de La fondation de la famille J.W. McConnell. Enfin, elle est membre de la IBA, soit la « Iron Butt Association », ayant conduit sa Harley-Davidson 1610 kilomètres en 24 heures, ce qui lui a valu un insigne la désignant comme l’une des motocyclistes les plus endurantes au monde!

Différents points de vue ne donnent pas toujours des perspectives différentes.

Sur la photo : Les lunettes de Diana.

Leurs cultures, esthétismes et mesures incitatives n’étant pas les mêmes, il peut être tentant pour les innovateurs sociaux de supposer que leurs pairs au sein d’entreprise correspondent aux stéréotypes de leur milieu. Mais c’est une erreur. Il y a beaucoup à gagner en reconnaissant que toutes les organisations sont composées de personnes qui n’ont pas les mêmes aspirations, sources d’inspiration et facteurs de motivation, et que cela offre un terrain fertile pour de riches collaborations.

Lorsque Diana et l’organisme pour lequel elle travaille, c’est-à-dire Food Secure Canada, ont rencontré de grandes entreprises et des organismes d’agriculture conventionnelle pour discuter d’une politique alimentaire, ils ne s’attendaient pas à trouver de nombreux points d’entente. Mais cela a changé lorsque le représentant d’une multinationale de l’alimentation s’est avéré être un grand défenseur de la durabilité, forçant ainsi Diana à remettre en question ses suppositions. Bien que toutes les organisations n’aient pas les mêmes facteurs de motivation ou mesures incitatives, au bout du compte, elles sont toutes composées de personnes qui aspirent à de meilleures valeurs.

Diana Bronson

Directrice générale, Réseau pour une alimentation durable

Le Réseau pour une alimentation durable a fait équipe avec La fondation dans des rôles divers liés au programme Systèmes alimentaires durables, que ce soit en appuyant l’octroi de subventions, en organisant des rassemblements clés ou en offrant un leadership éclairé sur les politiques alimentaires. Diana a joué un rôle crucial dans l’établissement d’un lien entre le mouvement alimentaire et les politiques gouvernementales.

Diana Bronson

Directrice générale, Réseau pour une alimentation durable

Diana s’est jointe au Réseau pour une alimentation durable à titre de directrice générale en 2012. Elle a notamment œuvré à renforcer l’organisation afin que celle-ci devienne la porte-parole nationale du mouvement alimentaire. Elle a joué un rôle clé dans la mobilisation d’une vaste gamme de personnes et d’organismes pour créer un mouvement exigeant une politique alimentaire équitable, saine et durable. Elle se démarque par ses compétences en organisation d’événement et en communication, en plus d’être reconnue comme pouvant rassembler des gens et des organismes d’horizons différents. Diana est diplômée en sciences politiques et en sociologie. Elle possède une expérience professionnelle en journalisme (CBC Radio) et en droit international de la personne (Rights & Democracy). Elle a également participé aux négociations internationales concernant les changements climatiques et les technologies proposées pour lutter contre ces derniers (ETC Group.)

Dans son travail de recherche, d’élaboration de politiques et de plaidoyer, Diana s’est concentrée sur le soutien aux mouvements sociaux à travers le monde, sur l’analyse critique de questions liées au commerce et aux investissements internationaux, ainsi que sur l’éducation dans ce domaine, sur l’étude des conséquences des activités des entreprises minières canadiennes et enfin, sur l’évaluation des impacts sociaux et environnementaux des technologies émergentes. Au cours des 20 dernières années, elle a pris part à des négociations internationales sur les droits de la personne, les changements climatiques, la technologie et le développement durable. Elle a aussi occupé un poste de cadre supérieur sur la colline parlementaire de 2006 à 2008. Elle vit et travaille actuellement à Montréal.

Les théories doivent pouvoir rendre compte des points de vue sur le terrain.

Sur la photo : Un petit fragment d’améthyste de la mine de Thunder Bay. Sa couleur sombre et riche représente l’exploration des tréfonds de notre inconscient, là où peut s’opérer la guérison; c’est d’ailleurs ce à quoi travaille Cynthia Wesley-Esquimaux partout au Canada.

Vous devez discuter avec les chauffeurs de taxi lorsque vous souhaitez comprendre un système social. Il est vrai que les théories et les abstractions sont utiles, mais elles doivent aussi rendre compte des points de vue sur le terrain.

Dans le cadre de ses travaux, Cynthia Wesley‑Esquimaux milite pour une meilleure compréhension de l’histoire et de la manière dont celle-ci façonne la société canadienne. Ses programmes se concentrent sur l’éducation populaire, mais elle passe la plupart de son temps avec des décideurs, des universitaires et d’autres gestionnaires. Pour éviter de perdre de vue la société canadienne, Cynthia a pris l’habitude de poser des questions importantes au sujet des races, de la colonisation et de l’histoire aux chauffeurs de taxi, aux gens qu’elles rencontrent dans l’autobus et à presque tout le monde avec qui elle à l’occasion de discuter. Ces conversations lui permettent de confronter les théories qu’elles présentent dans les établissements et de s’assurer qu’elles rendent compte des points de vue sur le terrain.

Dr. Cynthia Wesley-Esquimaux

présidente de la vérité et de la réconciliation, Université Lakehead

Dre Cynthia Wesley-Esquimaux siège sur le conseil d’administration de Teach for Canada. La fondation a octroyé une subvention à Teach for Canada en 2015. Apprenez-en plus à ce sujet ici.

Dr. Cynthia Wesley-Esquimaux

présidente de la vérité et de la réconciliation, Université Lakehead

Membre des Chippewas de la Première Nation de Georgina Island à Lake Simcoe, Dre Wesley‑Esquimaux se passionne pour l’éducation publique et l’engagement des jeunes. Elle a co-fondé le Canadian Roots Exchange à l’Université de Toronto. Elle a dirigé la Chaire Nexen en leadership autochtone au Centre Banff en Alberta. Elle est également professeure agrégée adjointe à l’Université Lakehead et à l’Université de Toronto. Elle était auparavant membre-conseil de la Commission de la santé mentale du Canada et siège actuellement sur le conseil d’administration du Lester B. Pearson College United World Colleges of the Pacific et de Teach for Canada.

L’enseignement et les travaux universitaires de Dre Wesley-Esquimaux portent sur la compréhension de l’Histoire et des douleurs et traumatismes intergénérationnels non résolus de la communauté autochtone. Elle a consacré sa vie à bâtir des ponts et considère qu’il est indispensable de réunir des gens de différents âges, cultures et provenances pour un dialogue pratique.

Les collaborations s’épanouissent grâce à des visions claires gérées avec souplesse.

Sur la photo : Un pot en argile encore malléable avant la cuisson.

Définir la portée de nouvelles collaborations est une tâche délicate. En étant trop précis, vous laisserez peu de place aux contributions de vos partenaires. En étant trop vague, votre collaboration manquera de direction. Les collaborateurs apprennent à maintenir une vision sans s’attacher trop à leurs idées.

Lorsque La fondation McConnell a d’abord présenté une idée de financement à Luc et son équipe, celui-ci a été surpris de voir à quel point la proposition était précise. La fondation suggérait de faire quelque chose de complètement nouveau et la vision qu’elle avait de leur collaboration était déjà assez développée. Sa curiosité a toutefois été piquée lorsque La fondation s’est montrée prête à adapter sa vision pour intégrer les idées, l’expertise et les contraintes mises de l’avant par Luc et son équipe. Cette approche a permis à Luc de savoir exactement dans quoi il s’embarquait, tout en ayant confiance que ses contributions seraient prises au sérieux.

Luc Rabouin

Directeur Développement stratégique, Caisse d'économie solidaire

Luc s’efforce depuis longtemps d’encourager l’innovation dans les domaines de l’économie sociale et du développement économique communautaire. La fondation a croisé son chemin à de nombreuses occasions, tant lors de ses premiers pas au Centre d’écologie urbaine que plus tard dans son travail chez PME Montréal. Plus récemment, dans le cadre de son rôle à La Caisse d’économie solidaire Desjardins, Luc a fait équipe avec La fondation pour créer la Garantie solidaire. Apprenez-en plus sur ce nouvel outil financier ici.

Luc Rabouin

Directeur Développement stratégique, Caisse d'économie solidaire

Luc Rabouin est un entrepreneur social, un écologiste et un observateur engagé des enjeux urbains. Directeur du développement stratégique à la Caisse d’économie solidaire, il a aussi dirigé le Centre d’écologie urbaine de Montréal, Communauto France (à Paris) et la CDEC Centre-sud/Plateau Mont-Royal. À sa connaissance des mouvements sociaux, des réseaux du développement local et de l’économie sociale, s’ajoutent une solide formation de premier cycle en psychologie de la communication, un DESS en développement économique communautaire et une maîtrise en sciences politiques. Il a publié le livre Démocratiser la ville, paru chez Lux Éditeurs en 2009.

Les innovations n’apparaissent pas soudainement. Il faut beaucoup de patience pour les faire émerger du statu quo.

Sur la photo : Un modèle réduit d’un meuble à licence ouverte d’Opendesk.

Les produits découlant de l’innovation et d’un changement de culture obtiennent beaucoup d’attention, mais ce sont les établissements, qu’il soit réglementaire, financier ou autre, qui déterminent si une innovation voit le jour ou non.

Lorsque l’entreprise d’Indy, Dark Matter Labs, a décidé de créer un modèle de fabrication plus démocratique et décentralisé, l’innovation technique n’a posé aucun problème. Cependant, Indy a vite compris que les établissements habitués à travailler de manière conventionnelle ne lui faciliteraient pas la tâche. Il lui fallait donc trouver de nouveaux genres de titre de propriété, de modèle de garantie et de régime de droits d’auteur s’il voulait qu’une meilleure façon originale de faire les choses se répande. Même si cela représentait beaucoup plus de travail, Indy a compris que ce serait là l’héritage réel de son innovation.

Indy Johar

Co-fondateur du projet 00

En plus d’être le fondateur de Dark Matter Labs, Indy Johar est le co-fondateur du projet 00 et de plusieurs autres entreprises sociales. Dark Matter Labs est un partenaire stratégique des initiatives urbaines de La fondation, y compris le Civic Capital Lab et l’innovation civique et réglementaire. Apprenez-en plus sur nos travaux urbains ici.

Indy Johar

Co-fondateur du projet 00

Indy Johar est architecte et le cofondateur du projet 00 (project00.cc). Il est aussi associé principal en innovation à la Fondation Young et professeur invité à l’Université de Sheffield.

Indy a co-fondé plusieurs projets sociaux au nom de 00, du Impact Hub Westminster au Impact Hub Birmingham, en passant par le Hub Launchpad Accelerator. Il a aussi collaboré avec des multinationales et de grands établissements pour les soutenir dans leur transition vers une économie de systèmes positive. Il a agi comme co-directeur pour des projets de recherche, par exemple The Compendium for the Civic Economy, tout en appuyant des explorations et des expérimentations chez 00 par wikihouse.cc, opendesk.cc. Indy est conseiller pour la Earth Security Initiative et un des administrateurs de la WikiHouse Foundation. Enfin, il est le co-fondateur de Project00.cc Research Laboratory & Skunk Works.

Il faut faire attention aux occasions qui se cachent derrière votre plan.

Sur la photo : La clé donnant accès à un immeuble abandonné de Montréal qui pourrait devenir la Maison de l’innovation sociale.

La planification est importante. Elle aide les grands organismes démocratiques à aligner leurs efforts et à rendre des comptes. Toutefois, trop de planification et de procédures peuvent vous empêcher de saisir de nouvelles occasions. C’est pourquoi les fonctionnaires novateurs doivent apprendre à exécuter leurs plans avec une certaine souplesse.

Élaine perçoit depuis des années l’influence du mouvement dynamique de l’innovation sociale. Elle occupe aujourd’hui un poste complexe à la Ville de Montréal et se demande comment son travail pourrait être compatible avec les processus prudents, lents et intentionnels du gouvernement. Il y a quelques années, elle a commencé à s’attaquer à un problème important : Montréal compte de nombreux bâtiments inoccupés ou délabrés et pourtant, la Ville manque d’espace fonctionnel et les quartiers veulent soutenir des projets de revitalisation communautaires. Lorsqu’elle a été approchée par Entremise, la Maison de l’innovation sociale et La fondation McConnell concernant le lancement d’un urbanisme transitoire, elle a compris qu’il lui faudrait délaisser les pratiques municipales conventionnelles pour profiter de cette occasion. Le résultat? Un plus grand nombre de bâtiments inoccupés ou sous-utilisés sont transformés en centres communautaires pour répondre aux besoins des communautés montréalaises.

Élaine M. Gauthier

Conseillère en aménagement, Ville de Montréal, Direction de l'urbanisme, Division du patrimoine

Élaine Gauthier est conseillère en aménagement et patrimoine, et « intrapreneure » à la Ville de Montréal. À ce titre, elle a agi comme catalyseur dans l’élaboration d’un partenariat avec Entremise, la MIS et La fondation pour créer une nouvelle politique et un carrefour d’urbanisme transitoire. Apprenez-en plus sur nos travaux urbains ici.

Élaine M. Gauthier

Conseillère en aménagement, Ville de Montréal, Direction de l'urbanisme, Division du patrimoine

À titre de conseillère en aménagement à la Ville de Montréal, Élaine Gauthier a conjugué ses formations en droit et en urbanisme notamment en travaillant à l’élaboration d’accords de planification concertée avec de grandes institutions universitaires et d’ententes de développement à l’occasion de grands projets de développement et de réaménagement urbain. Elle a également depuis qu’elle a rejoint la division du patrimoine contribué à développer les outils de connaissance et d’évaluation de l’intérêt patrimonial de divers lieux dans la ville. Elle a participé à l’élaboration du Plan d’action en patrimoine adopté en août 2017. Dans ce contexte, elle a participé à l’organisation du symposium Montréal transitoire et est maintenant responsable du chantier sur les usages transitoires prévu dans le Plan d’action. Elle a coordonné la réalisation du premier projet pilote de ce type dans le cadre du Laboratoire transitoire et œuvre à l’implantation de l’urbanisme transitoire dans divers contextes montréalais.

La réconciliation exige d’être ouverts à de nouvelles façons de voir, d’apprendre et de partager l’information.

Sur la photo : Un oursin plat d’origine inconnue trouvé dans la maison que vient d’acheter Jean-Noé.

La croyance que le monde se porte mieux lorsque le savoir est gratuit est au cœur de la communauté des données ouvertes. Cette idée doit cependant être plus nuancée lorsqu’elle s’applique à des populations qui ont vécu une expropriation systémique de leur savoir culturel.

Dans le but d’agir conformément à ses principes, Open North publie tous ses travaux en vertu d’une licence Creative Commons. Lorsque Jean‑Noé a proposé cette approche à un client autochtone, les aînés ont refusé parce qu’au cours de l’histoire, leur savoir a été utilisé sans permission. Jean-Noé a d’abord trouvé cela difficile, puisqu’il accorde beaucoup d’importance au libre accès au savoir, mais les aînés l’ont aidé à mieux comprendre la situation, ce qui lui a permis de constater que même ses principes fondamentaux doivent être mis en contexte selon la culture concernée.

Jean-Noé Landry

Directeur général, Nord Ouvert

Jean-Noé Landry est directeur général de Nord Ouvert et boursier au Centre de recherche en droit, technologie et société. L’organisme Nord Ouvert agit comme conseiller et partenaire auprès de La fondation, surtout sur des projets se rapportant aux données ouvertes, à la démocratie et aux technologies civiques, et aux villes intelligentes ouvertes. Une subvention a été octroyée à Nord Ouvert en 2012 par l’entremise du Fonds d’innovation sociale.

Jean-Noé Landry

Directeur général, Nord Ouvert

Jean-Noé Landry est un entrepreneur social. Il est le directeur général de Nord Ouvert, l’OSBL canadien chef de file en matière de gouvernement ouvert, de villes intelligentes ouvertes et de technologies civiles. En tant qu’expert en données ouvertes, il rassemble des intervenants et intervenantes en données, encourage la normalisation de ces deernières et crée des liens entre les gouvernements et leurs utilisateurs de données. À titre de cofondateur de Montréal Ouvert (qui a aujourd’hui réalisé sa mission), il a milité en faveur de l’adoption par Montréal des données ouverte comme politique officielle. Dans son rôle d’entrepreneur, il a déployé CitizenBudget dans plus de 150 villes d’Amérique du Nord, cet outil étant un simulateur budgétaire en ligne conçu pour impliquer les citoyens et citoyennes dans la prise de décisions budgétaire. Fort de son expérience en changement organisationnel et en résolution de conflits, Jean-Noé a travaillé en développement international pendant 15 ans, et ce, dans plus de 12 pays, y compris la Serbie, le Kenya, la Tunisie et l’Ukraine. Il aidait alors des partis politiques et des mouvements civiques à mettre des coalitions sur pied, à élaborer des politiques et gérer des procédés électoraux. Nord Ouvert collabore avec tous les paliers du gouvernement canadien, des organismes fédéraux aux petites municipalités. L’OSBL crée un lien entre la communauté de données ouvertes du pays et le mouvement mondial des gouvernements ouverts. Grâce à sa mission axée sur les valeurs et son approche de recherche appliquée, Nord Ouvert crée des modèles et des pratiques favorisant la création de villes intelligentes ouvertes et inclusives, ainsi qu’une gouvernance de données partagées à une époque de transformation gouvernementale et de données ouvertes. En 2019, Nord Ouvert proposera un nouveau service-conseil personnalisé aux communautés de partout au pays en tant que partenaire technique principal du projet Villes d’avenir d’Evergreen, et ce, dans le cadre du Programme de soutien aux collectivités sur les villes intelligentes du Gouvernement du Canada.

Il n’existe pas de victoires ou de défaites absolues.

Sur la photo : La version définitive du projet de loi C-25, sans les ajouts de la sénatrice Ratna Omidvar.

Le changement social exige souvent que les militants mettent des œillères pour atteindre leur but. Cette mentalité, qui est indispensable pour se protéger contre les reculs et distractions inévitables, révèle une vérité profonde à propos du changement social : les victoires absolues ou les défaites absolues n’existent pas et le temps peut venir atténuer ou amplifier les résultats.

Le sénateur Omidvar a travaillé avec diligence pendant des mois sur la modification du projet de loi C-25, qui portait sur la gouvernance des entreprises et incluait une politique de diversité comprenant des objectifs et des échéanciers concrets quant à la représentation des groupes marginalisés au sein des conseils d’administration et des postes de direction. Le Sénat a rejeté la modification, mais deux points étaient d’intérêt pour le sénateur Omidvar. Premièrement, la loi comportera une définition de la diversité qui inclura les femmes, les minorités visibles, les personnes handicapées et les Autochtones. Deuxièmement, le Parlement passera la loi en revue dans cinq ans afin que l’on puisse surveiller les avancées.

L'honorable Ratna Omidvar, C.M., O.Ont.

Sénatrice de l’Ontario, Sénat du Canada

L’honorable Ratna Omidvar, sénatrice de l’Ontario, et le président-directeur général de La fondation ont travaillé ensemble pour encourager le gouvernement fédéral à créer un fonds de financement social au Canada. La création du fonds a été annoncée dans l’Énoncé économique de l’automne publié le 21 novembre 2018. Apprenez-en plus ici

L'honorable Ratna Omidvar, C.M., O.Ont.

Sénatrice de l’Ontario, Sénat du Canada

Ratna Omidvar est une sommité mondiale de la migration, de la diversité et de l’inclusion. Elle est arrivée au Canada en 1981, après avoir quitté l’Iran, et ses travaux reposent sur sa propre expérience des déplacements, de l’intégration et de la participation citoyenne. En avril 2016, le premier ministre Trudeau a nommé Mme Omidvar au Sénat du Canada en tant que sénatrice indépendante représentant l’Ontario. Elle est membre du Groupe des sénateurs indépendants et responsable du plumitif. Elle est aussi vice-présidente du Comité spécial du Sénat sur le secteur de la bienfaisance.

La sénatrice Omidvar est la directrice générale fondatrice du Global Diversity Exchange de l’Université Ryerson, où elle est aussi professeure éminente invitée. Le Global Diversity Exchange est un groupe de réflexion et d’action sur la diversité, la migration et l’inclusion qui fait le lien entre l’expérience, les idées locales et les réseaux mondiaux. La sénatrice Omidvar a aussi déjà été présidente de Maytree, où elle a directement contribué à mettre en œuvre des initiatives locales, nationales et internationales visant l’intégration des immigrants.

La sénatrice Omidvar est membre du Conseil mondial pour les réfugiés. Elle est aussi directrice à l’Environics Institute et au Centre Samara pour la démocratie, en plus d’être présidente émérite du Conseil sur l’emploi des immigrants de la région de Toronto.

La sénatrice Omidvar a coécrit Flight and Freedom: Stories of Escape to Canada (2015). Elle a reçu l’Ordre de l’Ontario en 2005 et elle est devenue membre de l’Ordre du Canada en 2011, en reconnaissance de son travail pour les immigrants et pour la réduction des inégalités au Canada. Elle a également reçu des doctorats honorifiques en droit de l’Université Ryerson et de l’Université York.

Les idées en périphérie ont besoin d’alliés au centre.

Sur la photo : Un fil à plomb et un cercle de pierres du lac Ontario qui représentent le contraste entre les visions du monde « linéaire » et « cyclique » des cultures occidentale et autochtone.

Si les groupes communautaires peuvent avoir d’excellentes idées, ils ont quand même besoin d’être appuyés par de grands organismes qui sont perçus comme légitimes par le gouvernement pour que leurs idées puissent prendre de l’ampleur.

La proposition de valeur présentée au gouvernement par Aki Energy semblait claire : nous pouvons vous permettre d’économiser de l’argent. Malgré une excellente réputation et une proposition claire, Shaun et son équipe ont eu de la difficulté à rallier le gouvernement vu la relation compliquée que ce dernier entretient avec les nations autochtones. La fondation McConnell étant reconnue comme un établissement colonial et urbain fondé il y a longtemps, son appui est venu rendre la proposition d’Aki plus crédible, ce qui lui a permis de capter l’attention de clients gouvernementaux potentiels.

Shaun Loney

Co-fondateur, Aki Energy

Shaun Loney est le co-fondateur d’Aki Energy. Il appuie également le développement des entreprises sociales autochtones. Aki Energy est un partenaire important de La fondation au moment où celle-ci explore ce qu’il faut pour créer les conditions propices à une économie de réconciliation. La fondation a octroyé une subvention à cette entreprise sociale en 2018.

Shaun Loney

Co-fondateur, Aki Energy

Shaun est le co-fondateur ou le mentor de 11 entreprises sociales, dont BUILD inc., qui a gagné le prix Scotia Bank EcoLiving Green Business of the Year en 2011 et le prix Manitoba Apprenticeship Employer of the Year en 2013. Avant la création de BUILD inc., Shaun était directeur de la politique énergétique au Gouvernement du Mantioba. Il est le premier Canadien des Prairies à avoir obtenu une bourse Ashoka (2015). Il a aussi gagné le Grand Prix de l’Entrepreneur d’Ernst and Young en 2014. Il vit à Winnipeg avec sa conjointe Fiona. Leur famille reconstituée comprend trois garçons : Aandeg, Weslee et Owen. Shaun est fier de faire partie d’une équipe efficace et visionnaire dans le domaine de l’entreprise sociale qui connaît du succès partout au pays. Il est l’auteur de An Army of Problem Solvers: Reconciliation and the Solutions Economy et il est possible de se procurer son plus récent ouvrage, The Beautiful Bailout: How social innovation will solve government’s priciest problems, au www.encompass.coop.

Introduction

Nous pensons qu’en apprenant ensemble, nous pouvons tous transformer des systèmes et nous espérons que ce projet alimentera une conversation plus approfondie sur l’apprentissage parmi des publics divers.

L’apprentissage fait partie intégrante de la théorie du changement de La fondation McConnell. Nous pensons qu’il est crucial de procéder à une autoréflexion et de partager nos idées pour garantir que nos expériences en matière de philanthropie, de finance sociale et de rassemblement puissent être intégrées aux travaux de La fondation et, possiblement, de l’ensemble du secteur.

En 2016, afin d’accroître la visibilité de notre apprentissage, nous avons réalisé un projet appelé 12 leçons apprises qui présentait quelques-unes des leçons les plus utiles apprises par le personnel de La fondation McConnell. En 2017, le projet 12 leçons non apprises nous a permis de pratiquer le genre d’apprentissage nécessaire en cette époque de réconciliation. Cette année, dans le but d’approfondir le dialogue, nous avons voulu découvrir des leçons apprises par des membres de notre réseau. Nous avons appelé ça 12 leçons partagées.

Nous avons donc demandé à certains de nos titulaires de subvention, de nos partenaires et de nos compagnons de route canadiens de réfléchir à l’année qui se termine. Nous leur avons ensuite demandé de formuler une leçon importante et de partager un objet illustrant leur apprentissage. Au fur et à mesure que nous recevions des leçons et des objets provenant d’un océan à l’autre (et, dans un cas, de l’autre côté de l’Atlantique), Brendan George Ko se chargeait de les mettre en scène et de les photographier. Il a fait preuve d’une grande délicatesse pour illustrer les métaphores subtiles et la signification de chaque objet par rapport à la leçon apprise.

Nous pensons qu’en apprenant ensemble, nous pouvons tous transformer des systèmes et nous espérons que ce projet alimentera une conversation plus approfondie sur l’apprentissage parmi des publics divers.

À propos

12 leçons est un résumé de leçons apprises, de vieilles pratiques ou de croyances à désapprendre, ou de choses à apprendre à l’avenir – généralement exprimées par le personnel de la Fondation McConnell, mais parfois également par d’autres personnes au sein de nos réseaux. Chaque année, le thème et la présentation visuelle de 12 leçons varient. Ce projet a été mené chaque année de 2016 à 2020. L’objectif est d’être transparent sur le travail philanthropique, et de partager nos apprentissages de ce qui va bien et de ce qui doit être amélioré.

Pourquoi 12 leçons ? Au départ, nous voulions recueillir une leçon chaque mois. Nous avons conservé le chiffre 12, même si les leçons ne sont plus associées à un mois particulier de l’année. Nous trouvons que c’est un nombre maîtrisable avec lequel nous pouvons travailler. Nous pouvons nous engager à suivre 12 leçons par an!

Pour toute question, veuillez communiquer avec info@mcconnellfoundation.ca.